jeudi 6 décembre 2012

Florange et le quator des imbéciles

Florange, Mittal, Montebourg, Ayrault, un superbe quatuor qui commence à rimer avec incompétence. Les communistes Montebourg et Ayrault se battent sur l’avenir d’un site déjà perdu. La métallurgie est une industrie du passée, mais peu importe car l’idéologie et la stupidité ont raison du pragmatisme. On rase la tête de Mittal qui prend des risques économiques et qui emploi 20,000 personnes en France. Combien d’entreprises ont crée Montebourg et Ayrault ? Aucune. Ces donneurs de leçons qui excitent les investisseurs étrangers feraient bien de retourner à leur petit boulot tranquille d’élu afin au moins de mériter les salaires que les français leurs versent… Des métallos de Florange, vont occuper les hauts fourneaux du site sidérurgique lorrain, annonce le syndicaliste CFDT Edouard Martin devant la presse. « A partir d'ajourd'hui, on prend possession de l'usine, on va dans les hauts fourneaux », a déclaré le dirigeant syndical, visiblement ému, entouré d'une quinzaine de militants. « Il n'y en a pas un qui touchera aux vannes de gaz », qui permettent de maintenir les installations en veille, ajoute-t-il. « On est tous écœurés, on a été trahis », insisite-t-il. « On a deux ennemis : on va se battre contre Mittal et contre le gouvernement, poursuit le syndicaliste, qui appelle le président François Hollande à reprendre « le dossier en main ». Et ce n’est pas fini puis qu’en début d’après midi le député PS de Moselle, Michel Liebgott, venu avec des élus de Lorraine rencontrer à Matignon le Premier ministre sur l'accord passé avec Mittal sur Gandrange, lui a fait part jeudi de son sentiment de se « faire entuber » par le groupe sidérurgiste. Jean-Marc Ayrault avait invité à déjeuner des élus de Lorraine, après avoir reçu mercredi soir l'intersyndicale de Florange. Participaient à ce repas également les ministres Arnaud Montebourg (Redressement productif) et Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur). « C'était assez tendu parce que la matinée a été terrible pour nous, puisque on a eu l'impression d'être pris pour des imbéciles par ArcelorMittal. On a eu l'impression, comme disait Edouard Martin (le syndicaliste CFDT, ndlr), moi en tout cas, non pas d'être enfumés mais d'être entubés pour ne pas être plus vulgaire. Et donc on l'a dit au Premier ministre, qu'on ne l'acceptait pas », déclare-t-il à la presse à la sortie de cette rencontre. Imbéciles, entubés… c’est comme les français qui paient pour tout ce gachis. Retrouver le feuilleton sur Les Echos.

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