mercredi 17 août 2016

Le Rafale est en solde...

Les négociations sur le prix des chasseurs ont commencé le 21 janvier et la France a déjà accepté une "faible" réduction du coût. Néanmoins, l'Inde compte encore exiger une plus grande remise... La France a accepté de réduire le prix des chasseurs Rafale que l'Inde compte acheter pour son armée de l'air, écrit jeudi la revue Times of India selon des sources gouvernementales. Selon ces sources, les négociations sur le coût des chasseurs n'ont vraiment commencé que le 21 janvier. La France a pourtant déjà accepté une "faible" réduction du coût et l'Inde ne compte pas s'arrêter là. "Des tentatives sont entreprises pour réduire le prix à environ 8 milliards d'euros. Les Français ont réduit le prix initial par rapport à l'appel d'offres annoncé par le gouvernement précédent, mais nous en attendons davantage", a déclaré la source. Comme l'écrit le quotidien, les négociations sur le prix du contrat demanderont encore au moins six semaines. A l'heure actuelle, le montant de la transaction compte tenu de la hausse des prix et du cours du dollar s'élève à près de 9 milliards d'euros. Lundi, pendant la visite en Inde du président français François Hollande, l'Inde et la France ont signé un accord sur l'achat de 36 chasseurs Rafale, cependant le prix n'était pas précisé. Comme il a été annoncé dans un communiqué conjoint à l'issue des négociations, les parties ont l'intention de prendre des décisions sur les aspects financiers du contrat prochainement. Le Rafale conçu par Dassault Aviation est un chasseur polyvalent français de 4e génération. Le chasseur a effectué son premier vol en 1986 avant d'être mis en service dans la marine et l'armée de l'air française respectivement en 2004 et 2006.

Le nouveau péril Coréen

L'hypothèse s'appuie sur une analyse des photos satellites du polygone de Sohae prises ces derniers jours au nord-ouest du pays. Le lancement pourrait avoir lieu d'ici la semaine prochaine. La Corée du Nord pourrait préparer le lancement d'un missile de longue portée, rapporte l'agence de presse Kyodo se référant à une source du gouvernement japonais. Ces signes d'activité sur le polygone surviennent en plein débat sur le renforcement des sanctions contre Pyongyang au Conseil de sécurité des Nations unies suite aux essais nucléaires menés le 6 janvier par la Corée du Nord en transgression de l'interdiction du Conseil. Jeudi 28 janvier, le destroyer japonais Kirishima équipé du système de combat Aegis est sorti en mer pour surveiller un éventuel essai de missile en Corée du Nord, rapporte la chaîne japonaise NHK. Le navire a quitté la base de la marine américaine de Yokosuka (Kanagawa) et, en cas de menace pour le Japon, serait prêt à tirer des missiles d'interception SM-3. Le ministère japonais de la Défense n'a pas précisé la destination exacte du destroyer. Rappelons que le 6 janvier, la Corée du Nord avait déjà annoncé l'essai réussi d'une bombe à hydrogène. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait expliqué que cette mesure était nécessaire pour "maintenir l'ordre" sur la péninsule et se protéger contre une guerre nucléaire. Trois jours plus tard, Pyongyang publiait une vidéo sur le lancement réussi d'un missile — que les experts américains considèrent comme fausse. Pour réagir aux agissements de la Corée du Nord, les USA ont commencé la projection d'armements stratégiques en Corée du Sud. Le bombardier B-52 embarquant des missiles de croisière avec des ogives nucléaires est arrivé sur la péninsule depuis la base américaine de Guam dans le Pacifique.