mercredi 2 décembre 2015

J'ai survolé le monde

L'été dernier, j'ai réalisé une expérience à laquelle je repense souvent : j'ai fait un vol en montgolfière à Chantilly. Les petits bonheurs de cette journée me reviennent souvent à l'esprit et me redonnent le sourire. Je me revois, au petit matin, à moitié congelé (j'étais en tee-shirt, ce qui, apparemment, n'était pas l'idée du siècle, quand on voyage en ballon au lever du soleil), tandis que l'aérostier gonflait son ballon. Le soleil pointait timidement le bout de son nez à l'horizon et j'avais hâte qu'il rajoute quelques degrés à l'atmosphère. Mais je revois surtout ce moment magique où notre nacelle a quitté le plancher des vaches tout en douceur et s'est envolée dans les airs. Là, je dois dire que j'étais au paradis. La nacelle était comme un cocon, un nid d'oiseau, qui plus est bien chauffé grâce au brûleur qui chauffait l'air du ballon. J'étais aux anges, et découvrais progressivement la vue aérienne que doivent avoir les anges de notre monde. C'était magique. Je serais bien incapable de vous décrire à quel point le monde, quand il est observé depuis les hauteurs, est différent de celui auquel nous sommes habitués. Les arbres, les voitures, les maisons, les humains, avaient la taille de fourmi. Il n'y avait plus de bruit à cette altitude, ce qui conférait à ce monde une paix singulière, presque surréaliste. L'expérience a peu à voir avec le fait d'observer la terre depuis le hublot d'un avion de ligne. Parce que là, tous les sens sont mis à contribution, et pas seulement la vue. Il n'y a pas non plus de vitre plus ou moins transparente pour ternir les couleurs. Et enfin, il y a le silence. Une fois en altitude, on a presque l'impression que le monde s'est arrêté. Cette expérience s'est déroulée il y a plusieurs mois et j'y repense chaque fois que je perds mon temps dans les embouteillages. Ce vol en montgolfière à Chantilly est devenu mon meilleur outil pour relativiser les problèmes du quotidien. Bref, si vous en avez un jour l'occasion, n'hésitez pas une seconde : foncez ! Et suivez le lien pour le contact du prestataire.

La plus vieille version du Coran découverte...

Une chercheuse italienne spécialiste en art islamique à l'Université de Birmingham a découvert de très anciens manuscrits du Coran, datant de l’époque du prophète Mahomet. Après la découverte des manuscrits de la mer Morte sous forme de papyrus bibliques en 1956 en Israël, c'est maintenant la découverte de manuscrits du Coran qui émerveille les chercheurs de l'islam. Une des plus anciennes versions manuscrites du Coran, datant de la fin du VIème siècle, a été découverte dans la bibliothèque de l'Université de Birmimgham en Angleterre. Les manuscrits étaient précieusement conservés depuis près d'un siècle et faisaient partie d'une collection de livres rares sur le Moyen-Orient. La chercheuse italienne Alba Fedeli, membre de l'International Qur'anic Studies Association, a minutieusement étudié les manuscrits pour sa thèse et a fait une découverte majeure. Après l'utilisation de la méthode de datation au carbone 14 par l'Université de Birmingham, la doctorante a découvert que ces manuscrits dataient de 568 à 645 de notre ère, avec un taux de certitude de 95,4%. Les manuscrits datent de l'époque du prophète Mahomet et constituent ainsi une des plus anciennes versions manuscrites du Coran. Les versets et sourates sont écrits à l'encre en hijazi, une écriture arabe ancienne. Le hijazi est un style calligraphique arabe plutôt simple à déchiffrer qui s'est développé dans la région de l'Arabie Saoudite actuelle où vivait Mahomet, le fondateur de l'islam. Ces manuscrits pourront permettre d'éclairer la recherche sur la tradition islamique originelle, souvent malmenée par les fondamentalistes. Les manuscrits seront exposés à l'Université de Birmingham du 2 au 25 octobre prochain pour la plus grande joie des passionnés d'art islamique. Le président de la mosquée de Birmingham, Muhammad Afzal a déclaré que "tous les musulmans du monde aimeraient avoir la chance de voir ce manuscrit". De quoi promettre une grande affluence de fidèles dans la ville anglaise ces prochains mois.

Contre les accidents Ikea

Après le décès de deux enfants en 2014 aux États-Unis, le groupe suédois va proposer gratuitement une trousse pour river ses commodes au mur et empêcher qu'elles ne tombent sur les utilisateurs. 27 millions de meubles sont visés par ces mesures de sécurité. Un an après le drame, Ikea a souhaité agir. Après plusieurs accidents, le groupe suédois va fournir un kit gratuit pour fixer plus solidement certains modèles de meubles et éviter que ces derniers ne tombent sur des enfants. En février 2014, un jeune garçon de deux ans était retrouvé mort dans sa chambre de West Chester, en Pennsylvanie, coincé entre son lit et une commode MALM vendue par le groupe suédois. Quelques mois plus tard, l'histoire se répète à Snohomish, dans l'état de Washington où un autre enfant meurt, la poitrine écrasée par cette même commode. Très rapidement, Ikea informé des deux décès a saisi la Consumer Product Safety Commission (CPSC), une agence américaine de protection des consommateurs. Dans un communiqué, la CPSC a confirmé cette semaine que le meuble présentait un danger car il pouvait se renverser s'il n'était pas bien fixé au mur, et donc qu'il fallait agir. La trousse proposée par la filiale américaine d'Ikea peut être soit commandée en ligne, soit retirée en magasin. Ce kit était déjà disponible, et la récente initiative est avant tout un rappel pour sensibiliser les consommateurs. La CPSC explique également que, selon ses critères, un enfant ne doit pas posséder une commode dépassant 62 centimètres de hauteur si elles n'est pas fixée. Pour un adulte, la taille maximum conseillée est de 73 centimètres, 14 accidents en lien avec les armoires MALM aux États-Unis Au total, 27 millions de meubles sont concernés aux États-Unis. Ikea a annoncé avoir recensé en tout 14 accidents liés aux armoires MALM et avoir connaissance de quatre autres blessés. Le groupe a également expliqué que, depuis 1989, trois autres décès étaient liés à d'autres modèles de commodes et armoires. En France, les accidents sont moins fréquents. Contacté par Le Figaro, Ikea France rappelle que «ce kit est déjà fourni avec les commodes et que depuis janvier un avertissement supplémentaire a été ajouté pour noter l'importance de la fixation des meubles». Le groupe suédois se veut pionnier en la matière. Et pour cause, la Commission de protection des consommateurs a également annoncé, qu'aux États-Unis, un enfant meurt aujourd'hui toutes les deux semaines à cause de meubles ou de télévisions qui basculent. Un autre est blessé toutes les 24 minutes! En mai dernier, l'enseigne avait rappelé 27.000 barrières de sécurité commercialisées en France après plusieurs accidents liés à des enfants. La marque avait expliqué que ces barrières ne devaient pas être installées en haut d'un escalier, pour éviter les chutes, mais entre deux pièces ou en bas d'un escalier. Seul problème, les notices fournies n'excluaient pas une telle installation.