mardi 27 septembre 2016

Mokba!

Mes collègues me demandent souvent pourquoi je voyage autant. Ils ne comprennent tout simplement pas ma passion. Il faut dire que je suis un véritable globe-trotteur. Dès que je pose un congé, vous pouvez être sûr que mes bagages m'attendent, de même qu'un avion quelques heures plus tard. Le mois dernier encore, par exemple, j'ai fait un fabuleux voyage de groupe à Moscou. Evidemment, tous ces voyages ont un coût. Et c'est là où le bât blesse : mes collègues ne comprennent pas pourquoi je mets autant d'argent dedans. Eux sont plutôt du genre à investir dans un Iphone, alors que je n'ai en ce qui me concerne qu'un smartphone d'occasion. Je ne leur fournis jamais de réponse, mais c'est en fait tout simple : c'est un choix de vie. Je ne suis pas matérialiste pour un sou. Mais dès qu'il est question de me faire des souvenirs inoubliables aux quatre coins du monde, voilà que ça me parle déjà plus. Parce que, même si un voyage dure moins longtemps qu'un téléviseur, il offre à mon sens bien plus : il offre des souvenirs. Et qu'est-ce qui importe le plus, au fond ? Avoir une vie confortable, ou avoir une vie dont on se souvient vraiment ? Au quotidien, les jours se suivent et se ressemblent, et l'on en garde généralement peu de traces. Pour ma part, je serais incapable de vous dire ce que j'ai fait il y a à peine trois jours. En revanche, je peux vous assurer que je me souviens parfaitement des merveilles que j'ai vues au Pérou, et ce voyage remonte pourtant à une dizaine d'années. Tout se résume en fin de compte à une question de choix. Et je sais que pour ma part, je ne changerai jamais. J'ai fait un choix. Et jusqu'à mon dernier souffle, je privilégierai les voyages au confort matériel. Sinon, je vous recommande chaudement ce voyage en Russie. Ce voyage-là m'a laissé des souvenirs inoubliables, tant pour la destination elle-même que pour la bonne ambiance qui régnait dans le groupe. Je vous mets en lien l'agence par laquelle je suis passé, si vous voulez en savoir plus. Suivez le lien pour leur contact – ils sont supers.


mercredi 17 août 2016

Le Rafale est en solde...

Les négociations sur le prix des chasseurs ont commencé le 21 janvier et la France a déjà accepté une "faible" réduction du coût. Néanmoins, l'Inde compte encore exiger une plus grande remise... La France a accepté de réduire le prix des chasseurs Rafale que l'Inde compte acheter pour son armée de l'air, écrit jeudi la revue Times of India selon des sources gouvernementales. Selon ces sources, les négociations sur le coût des chasseurs n'ont vraiment commencé que le 21 janvier. La France a pourtant déjà accepté une "faible" réduction du coût et l'Inde ne compte pas s'arrêter là. "Des tentatives sont entreprises pour réduire le prix à environ 8 milliards d'euros. Les Français ont réduit le prix initial par rapport à l'appel d'offres annoncé par le gouvernement précédent, mais nous en attendons davantage", a déclaré la source. Comme l'écrit le quotidien, les négociations sur le prix du contrat demanderont encore au moins six semaines. A l'heure actuelle, le montant de la transaction compte tenu de la hausse des prix et du cours du dollar s'élève à près de 9 milliards d'euros. Lundi, pendant la visite en Inde du président français François Hollande, l'Inde et la France ont signé un accord sur l'achat de 36 chasseurs Rafale, cependant le prix n'était pas précisé. Comme il a été annoncé dans un communiqué conjoint à l'issue des négociations, les parties ont l'intention de prendre des décisions sur les aspects financiers du contrat prochainement. Le Rafale conçu par Dassault Aviation est un chasseur polyvalent français de 4e génération. Le chasseur a effectué son premier vol en 1986 avant d'être mis en service dans la marine et l'armée de l'air française respectivement en 2004 et 2006.

Le nouveau péril Coréen

L'hypothèse s'appuie sur une analyse des photos satellites du polygone de Sohae prises ces derniers jours au nord-ouest du pays. Le lancement pourrait avoir lieu d'ici la semaine prochaine. La Corée du Nord pourrait préparer le lancement d'un missile de longue portée, rapporte l'agence de presse Kyodo se référant à une source du gouvernement japonais. Ces signes d'activité sur le polygone surviennent en plein débat sur le renforcement des sanctions contre Pyongyang au Conseil de sécurité des Nations unies suite aux essais nucléaires menés le 6 janvier par la Corée du Nord en transgression de l'interdiction du Conseil. Jeudi 28 janvier, le destroyer japonais Kirishima équipé du système de combat Aegis est sorti en mer pour surveiller un éventuel essai de missile en Corée du Nord, rapporte la chaîne japonaise NHK. Le navire a quitté la base de la marine américaine de Yokosuka (Kanagawa) et, en cas de menace pour le Japon, serait prêt à tirer des missiles d'interception SM-3. Le ministère japonais de la Défense n'a pas précisé la destination exacte du destroyer. Rappelons que le 6 janvier, la Corée du Nord avait déjà annoncé l'essai réussi d'une bombe à hydrogène. Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un avait expliqué que cette mesure était nécessaire pour "maintenir l'ordre" sur la péninsule et se protéger contre une guerre nucléaire. Trois jours plus tard, Pyongyang publiait une vidéo sur le lancement réussi d'un missile — que les experts américains considèrent comme fausse. Pour réagir aux agissements de la Corée du Nord, les USA ont commencé la projection d'armements stratégiques en Corée du Sud. Le bombardier B-52 embarquant des missiles de croisière avec des ogives nucléaires est arrivé sur la péninsule depuis la base américaine de Guam dans le Pacifique.

mercredi 11 mai 2016

En direct de la piscine


Insatisfaite

Il y a quelques jours, mon ex a publié un article intitulé Pourquoi je ne fais pas de cunnilingus sur le site The Tab. J'ai ressenti une immense tristesse, comme toutes celles et ceux qui ont été en couple avec un-e rédacteur-rice de ce blog universitaire. Dès les deux ou trois premiers paragraphes, la gêne s'est installée. D'après lui, il n'a jamais "fait de cunnilingus" à la personne avec laquelle il était en couple. En l'occurrence: moi. Après cette relation, le narrateur est pris d'angoisse. "Et si je n'en fais jamais? Que se passera-t-il si je ne deviens pas expert en la matière?" L'histoire se termine par une première (et ultime) expérience "traumatisante" parce qu'elle a "éjaculé sur [s]on visage". Mettons les choses au clair: ça ne s'est pas passé comme ça. Je confirme qu'il m'a fait plusieurs cunnilingus quand on était ensemble. A vrai dire, je déclinais souvent, poliment, quand il me proposait de m'en faire un. Pourquoi un tel refus? Pour être franche, je ne prenais pas spécialement mon pied. Au début, je pensais que ça venait de moi. À 14 ans, j'ai lu le roman d'Audrey Niffenegger, Le temps n'est rien, qui décrit une scène magnifique où l'héroïne, Claire, découvre les caresses buccales. Ca avait l'air extrêmement plaisant. J'ai longtemps attendu et, quand mon tour est arrivé, j'ai ressenti davantage de gêne que de plaisir. À force d'en parler avec des amies, je me suis rendu compte qu'on partageait le même avis sur la question. Nous n'y sommes pour rien. Faire un cunnilingus n'est pas chose facile. C'est tout un art, messieurs. Je doute fortement que vous fassiez jouir une fille avec votre langue dès la première tentative. Contrairement à ce qu'on voit dans les films porno, faire frissonner une femme de plaisir n'est pas aussi simple que ça en a l'air, croyez-moi. Le sujet était synonyme de tensions dans notre couple. Je n'aimais pas qu'il me lèche et il ne comprenait pas pourquoi. Le souci, c'est que j'étais trop consciente de mon propre corps et de ce qui nous entourait pour pouvoir oublier la tête entre mes cuisses. Ce n'est pas parce que vous placez votre langue à cet endroit que la magie opère, comme les films et le porno nous laissent le croire. Ca se passe avant tout dans la tête. Pour faire hurler une fille de plaisir avec votre langue, il faut qu'elle s'oublie complètement. Il lui faut faire le vide autour d'elle, que ça soit chaud, intense, que vous fassiez courir vos doigts le long de sa cuisse, de ses lèvres. Elle doit faire abstraction de votre présence, être dans son monde, en pleine extase. Alors qu'elle pourrait éprouver de la gêne, se demander si ça ne sent pas mauvais, si elle n'aurait pas dû s'épiler, à ce moment précis, tout cela n'a aucune importance. Elle empoigne vos cheveux, vous serre très fort, gémit, et vous adorez ça. Alors oui, ça demande du temps et de la pratique. Ça ne fonctionnera pas du premier coup. Nous faisons partie d'une génération qui veut tout, tout de suite. Or, il faut justement prendre son temps. En parler avec votre partenaire et apprendre ce qui vous fait plaisir, à l'un et à l'autre. Vous devez faire grimper la température avant de vous glisser entre ses cuisses. Autrement, pour tout vous dire, elle aura plutôt l'impression d'avoir affaire à un chien assoiffé. Elle poussera un petit soupir en regardant le plafond, et elle pensera au prochain épisode la série Scandal. Alors honnêtement, quand j'entends des mecs dire qu'ils "ne font pas de cunnilingus", je me dis qu'ils sont terrorisés. Si vous ne voulez pas recommencer, ce n'est pas parce que vous avez fait jouir une fille et que vous avez détesté. En fait, vous avez peur du silence gêné de la fille qui ne prend pas son pied. On peut le comprendre, mais franchement, j'en ai un peu ras-le-bol des mecs qui ne veulent pas essayer! Mettez-y du vôtre et donnez-nous le temps de prendre du plaisir. Si faire un cunnilingus vous dégoûte, c'est que vous vous y prenez mal. Je précise au passage, très cher, que ça n'a rien voir avec toi. Tu as la chance d'avoir un large lectorat, et tu as fait le choix de ressasser le même cliché: "C'est dégoûtant, ne vous fatiguez pas." Il est donc temps d'en parler différemment, et d'apprendre comment faire en sorte que la fille s'oublie complètement.