mardi 19 décembre 2017

L'informatisation de la santé

Ce guide spécifique parle de l'importance des ordinateurs dans notre vie quotidienne et précisément comment les ordinateurs ont amélioré notre société actuelle. De nos jours, les ordinateurs sont devenus une partie inséparable de notre vie. Que ce soit l'école ou les universités ou les bureaux, les cabinets de médecins ou les ménages, il n'y a pratiquement aucun endroit où vous ne pouvez pas voir un système informatique. La valeur des systèmes informatiques ne peut pas être confiée à des mots. En plus de rendre notre travail beaucoup plus simple, plus facile et plus rapide, les ordinateurs ont en fait aidé l'humanité dans un grand nombre de circonstances menaçant la vie. Et ce genre de contribution ne peut pas être mis dans les mots. Surtout dans le domaine de la santé et des hôpitaux, nous avons expérimenté tant d'améliorations qui n'étaient pas concevables si nous n'avions pas eu d'ordinateurs pour notre assistance. Dans cet article, nous aborderons un certain nombre de domaines importants dans le secteur de la santé où les ordinateurs nous ont aidés et ont rendu nos modes de vie plus simples, plus faciles et bien meilleurs. 1. Opérations robotisées informatisées: La réalisation de diagnostics, l'opération d'un patient ainsi que les bilans de fonctionnement post-opératoires nécessitaient qu'un médecin soit physiquement disponible autour du patient. Ces jours ce n'est pas le scénario. Grâce aux améliorations apportées aux ordinateurs, les maisons de soins infirmiers ont dévoilé des innovations technologiques de pointe ainsi que des approches de traitement qui permettent au médecin d'effectuer le pronostic et d'effectuer des bilans de santé à des milliers de kilomètres du patient. Même les opérations sont effectuées à distance en utilisant le support du bras du robot. Le lancement de procédures chirurgicales robotisées a amélioré la vie d'un grand nombre de patients dans le besoin. Si les services spécifiés ne sont pas disponibles à proximité, le patient n'a pas besoin de parcourir des centaines de ml pour se rendre dans un établissement de santé supérieur. Le centre médical et ses services d'experts lui arriveront directement. Le professionnel de la santé peut accomplir l'opération à distance avec l'aide du bras robotisé placé à proximité du patient et examiner tous les éléments fondamentaux du corps sur l'écran d'affichage électronique placé devant lui. 2. Diagnostic médical informatisé intrinsèque: Il existe parfois des circonstances où le professionnel de la santé a besoin d'effectuer le diagnostic médical intrinsèque du patient pour obtenir l'image claire et l'état de la maladie. Certaines tumeurs ou cancers peuvent sembler être neutralisés de l'extérieur mais de l'intérieur la position réelle peut être complètement opposée et qui ne peut simplement pas être identifiée jusqu'à ce que le diagnostic intérieur correct de la section du corps infecté soit exécuté. L'arrivée du diagnostic médical interne informatisé a rendu l'activité réelle beaucoup plus simple et plus facile, rapide et efficace. Tout en utilisant le diagnostic médical intrinsèque informatisé, la plupart des cas, un très petit robot automatique informatisé ayant une tête de caméra de surveillance sera placé dans le corps du patient. Le robot microscopique particulier se fraye un chemin à travers la zone attaquée du corps en présentant en même temps des visuels en temps réel des segments intrinsèques. Les professionnels de la santé pourraient à peu près voir chaque voisinage de la partie infectée et ensuite simplement pouvoir facilement conclure de manière concluante en ce qui concerne la criticité de la maladie et en plus, compléter la solution de traitement correctement. 3. Remèdes électromagnétiques informatisés: En général, il y a beaucoup de complications médicales légères à modérées internes et externes qui sont maintenant traitées en mettant en œuvre la technologie électromagnétique à l'aide d'ordinateurs. De nombreuses conditions associées au visage, à la peau, aux cheveux et aux yeux sont maintenant résolues grâce à l'utilisation de la technologie laser, de la radio et de la technologie électromagnétique. Avant, ces types de problèmes et de nombreux types de ces troubles de santé nécessitent de faire une opération et de tenir la personne affectée dans des maisons de soins infirmiers pendant des jours ou des semaines. Grâce à l'introduction de cures électromagnétiques, tous ces problèmes sont pris en charge gratuitement et le patient n'a pas non plus besoin d'être hospitalisé. Le patient peut tout simplement sortir et accomplir ses tâches quotidiennes plus tôt. Ce sont là quelques-unes des sections les plus fondamentales où les ordinateurs ont identifié leurs moyens de montrer à quel point ils sont vitaux dans nos secteurs de la santé. Chaque jour des innovations de pointe sont faites dans les secteurs liés à la médecine, diverses maladies incurables sont maintenant traitables et pratiquement tout cela est principalement en raison de l'avancement dans le secteur des ordinateurs et de la technologie. Avec les ordinateurs, la vitesse, l'efficacité et les applications professionnelles augmentent chaque jour, d'innombrables progrès sont prévus dans un proche avenir. A lire sur le site internet de spécialiste en référencement naturel à Lille.

vendredi 15 décembre 2017

La hausse des cotisations patronales

La baisse de 5,5 points du taux facial des cotisations patronales plafonnées de sécurité sociale sur la période 1980-2017 a été presque intégralement compensée par l’augmentation des prélèvements ne relevant pas de la sécurité sociale (+4,7 points). Le taux facial de ces prélèvements est en effet passé de 10,3% en 1980 à 15% en 2017. Cette hausse se décompose de la manière suivante : L’augmentation des taux de cotisation Agirc et Arrco (+2,1 points sur la période) et la mise en place, en 1991, d’une contribution finançant l’association pour la gestion du fonds de financement de ces régimes de retraite complémentaire (AGFF, au taux de 1,2% en 2017), expliquent les trois-quarts de cette hausse. Les taux de cotisation à l’assurance chômage et au fonds de garantie des salaires ont globalement augmenté de 1,2 point. Cette hausse, qui résulte des négociations entre les partenaires sociaux et dépend de la conjoncture économique, s’est essentiellement produite entre 1980 et 2000. Les contributions patronales au développement de l’apprentissage, à la formation professionnelle et à la construction ont globalement diminué de 0,5 point entre 1980 et 2017. Cette baisse a toutefois été partiellement compensée par la hausse de la contribution au fond national d’aide au logement (FNAL) intervenue en 1993. Sur une période plus récente, trois nouvelles contributions ont été créées. La contribution de solidarité pour l’autonomie (CSA) a été mise en place en 2004, au taux de 0,3%. Depuis 2017, les employeurs s’acquittent, dans le cadre du financement de la pénibilité, d’une contribution de 0,01 point au titre du socle de solidarité du dispositif (pour les employeurs dont les salariés sont exposés à la pénibilité, des cotisations spécifiques ont été mises en place dès 2015 : elles s’établissaient initialement à 0,1% pour les salariés exposés à un seul facteur de pénibilité et 0,2% en cas de multi-exposition, leurs taux ont été doublés en 2017). Enfin, depuis le 1er janvier 2015, une nouvelle contribution patronale, au taux de de 0,016%, abonde le fonds paritaire dédié au financement des organisations syndicales de salariés et des organisations professionnelles d'employeurs. A l’instar des cotisations de sécurité sociale, les contributions patronales hors sécurité sociale ont été largement concernées par le processus de déplafonnement. En conséquence, le taux facial de ces cotisations et contributions a connu une hausse de 14,4 points, pour les rémunérations situées juste au-dessus du plafond, passant de 8,2% en 1980 à 22,6% en 2017.

mercredi 22 novembre 2017

Dans les sentiers des Vosges

Même si j'adore la ville, je dois quand même l'avouer : il m'arrive de ne plus pouvoir la voir en peinture. Dans ces cas-là, je pars donc en vadrouille au coeur de la nature et m'y essaie à une activité sportive, comme la voile, le canyoning, ou même le parapente. Samedi dernier, lors d'une de ces escapades impromptues, je me suis ainsi essayé à une nouvelle activité : j'ai fait une randonnée en quad du côté de Gerardmer. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que ça m'a vraiment plu. Il y a même de fortes probabilités que je retente l'aventure bientôt. Et peut-être même avec mes amis, si je parviens à les convaincre ! Une partie de mes amis ne s'extraient en effet pour ainsi dire jamais de leur univers. Pour les lever de leur canapé, il faut y aller au pied de biche. Et j'avoue que je ne comprends pas du tout cette inertie qui est la leur. Personnellement, il ne faut pas me le proposer deux fois. D'ailleurs, c'est simple : je ne tiendrais pas le coup si je n'avais pas ces moments de relâche, loin des lumières et du remue-ménage de la ville. Je n'ai aucun problème particulier avec la ville : une fois encore, j'adore vivre en ville. Mais je suis également convaincu que pour bien profiter d'une chose, il faut aussi, à certains moments, voir autre chose. Il faut s'éloigner de ce qu'on connaît pour mieux y revenir. On goûte ainsi d'autant mieux un beau paysage sur un écran qu'on se souvient de ce que cela fait de voir ces paysages en vrai ! Et il y a autre chose. L'exode massif des habitants vers les villes a fait que nous vivons tous aujourd'hui dans un univers artificiel de briques et d'angles durs. Nous nous sommes expulsés depuis belle lurette de la nature dont nous sommes issus. Pourtant, il est important de se souvenir que cet environnement qui marque notre horizon quotidien est bien peu de choses en comparaison du monde extérieur ! Sinon, c'est l'esprit qui a tendance à devenir petit et étroit avec les années. Si vous n'avez jamais tenté une randonnée en quad, je vous recommande vraiment d'essayer : d'expérience, je peux vous dire qu'on y prend vite goût ! Si vous voulez creuser la question, c'est par là que ça se passe. ;-) Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de cette rando en quad dans les Vosges.

mardi 21 novembre 2017

Génomique : le rapport santé publique/vie privée

La réflexion éthique exige que l’on se pose la question des transformations que ces techniques de séquençage entraînent déjà pour les individus et pour la société. C’est d’autant plus important si l’on peut un jour outre séquencer le génome, accéder à l’ensemble des paramètres définissant le phénotype d’un individu et permettant d’anticiper son évolution et donc de l’influencer. Une des caractéristiques principales de l’information génétique est le caractère particulier de ces données, qui ne sont pas « personnelles », ou propres, au sens habituel des termes, mais qui sont à la fois personnelles, identifiantes et communes à une parentèle. Dès lors comment gérer par le biais de procédures propres à une personne ce qui relève de plusieurs ? Il est nécessaire de distinguer le cas où la « mise en fiche » est de nature purement privée et susceptible de conduire à des usages commerciaux de celui où elle répond à un but a priori légitime de santé publique au profit de la collectivité publique. Les violations de la vie privée par le biais des fichiers de caractéristiques génétiques ne sont évidemment pas seulement dangereuses en elles-mêmes, mais par les utilisations qui pourraient en être faites. Un marché des données est déjà partiellement une réalité. On ne saurait en outre, ignorer le risque de leur exploitation dans certaines régions du monde, par des régimes politiques liberticides. Si seul le point de vue de l’amélioration de la santé publique à partir des données génétiques individuelles collectées prévaut, la protection de la vie privée peut être considérablement atteinte, d’autant plus que l’épigénétique, donc l’histoire des personnes et leurs comportements, est nécessaire à une juste interprétation des données génétiques. Dès lors, sous couvert de faire progresser la santé publique, de sérieuses intrusions pourraient être portées sur la vie privée pour mieux caractériser les comportements. On comprend alors qu’un contrat de réciprocité entre vie privée de l’individu et santé publique doit être à chaque fois établi, avec l’objectif de définir distinctement les atteintes et les bénéfices portés au droit capacitaire des personnes.

mardi 17 octobre 2017

Le plus célèbre des avions de chasse : le F-16

Le F- 16 Fighting Falcon est l'avion de combat à réaction d'après 1945 le plus largement utilisé dans le monde occidental. C'est également l'un des plus connus du grand public, puisqu'il fut pendant des années la monture des fameux « Thunderbirds », la patrouille acrobatique de l'US Air Force. Et cette semaine, j'ai eu l'occasion d'en voir un en action, lors d'un meeting aérien extraordinaire. La tête encore pleine d'images, j'ai eu envie de vous présenter ce Light Weight Fighter (LWF chasseur léger) présent dans le monde entier, et qui est devenu pour tous l'image même de l'avion de chasse. Conçu à l'origine pour les pays alliés des États-Unis, l'avion fut sélectionné plus tard par l'US Air Force en complément du McDonnell Douglas F-15 Eagle. Le prototype General Dynamics YF-16A fit son premier vol le 20 janvier 1974 et battit son concurrent, le Northrop YF-17A, dans une évaluation comparée ultérieure des LWF. Avec une spectaculaire agilité (due en partie à ses commandes électriques et à son mini-manche latéral au lieu du classique manche à balai central), le F-16 fut choisi à l'été 1975 pour rééquiper les forces aériennes belges, danoises, hollandaises et norvégiennes, la production étant organisée en Europe et la plupart des avions étant modernisés par la suite. D'autres F-16A et des biplaces F-16B furent achetés par l'Egypte, la Jordanie, le Pakistan, le Portugal, Singapour, Taïwan, la Thaïlande et le Venezuela. Bien que conçu en tant que chasseur, la majorité des F-16A/B sont utilisés comme chasseurs-bombardiers et certains avions ont été convertis en intercepteurs purs pour les unités de la Garde Nationale américaine. Le F-16C ultérieur qui reçut une avionique perfectionnée dont un radar plus puissant fit son premier vol en juin 1984. Israël engagea en premier le F-16 au combat lorsque des F- 16A récemment livrés attaquèrent avec succès les installations nucléaires de l'Irak en juin 1981. Les F-16 pakistanais revendiquèrent quelques victoires lors de l'intervention soviétique en Afghanistan. Si des centaines de F-16 furent déployés lors de la guerre du Golfe de 1991, la première victoire aérienne ne fut enregistrée qu'en décembre 1992 quand un F-16 de l'US Air Force abattit un MiG-25 irakien. D'autres victoires furent obtenues en Yougoslavie. Si ce meeting aérien a été un bon moment, il a cependant eu un effet pervers : il a relancé mon envie d'effectuer un vol en avion de chasse. L'activité n'est pas donnée (presque 2000 euros), mais je ne peux m'empêcher de relire régulièrement le descriptif de la prestation. Cèderai-je ou non à la tentation ? Réponse sous peu. Je vous laisse le lien vers le site spécialiste de ce vol en avion de chasse L-39.

mercredi 11 octobre 2017

Sortir du misérabilisme des quartiers populaires

Les modes d’organisation sociale que connaissent les quartiers sont une voie très importante pour renouer les liens sociaux et dynamiser la vie sociale et économique. Partir des solutions et des structures déjà en œuvre et soutenir les initiatives endogènes constitue une issue favorable au développement des quartiers. Des statuts tels que celui de « grand-frère » en France, qui sont des éducateurs issus des quartiers dans lesquels ils agissent, peuvent être reconnus par les institutions locales et associés à l’organisation de la vie sociale et de la participation citoyenne. La prise en compte de leurs propres initiatives va permettre aux jeunes de s’approprier l’espace et de rentrer dans une dynamique locale et d’expansion de leur univers de contacts. En matière de création d’entreprise et des conditions matérielles de vie, les jeunes sont dans le besoin de trouver des structures d’accompagnement qui peuvent offrir le soutien nécessaire. Le modèle « assistanciel » et les politiques d’insertion ainsi que le model top-down de l’intervention publique ont montré leurs limites. Il serait important de mettre à la disposition des jeunes et des habitants des quartiers en question des moyens qui les aident matériellement et en termes de dispositions légales pour la concrétisation de leurs projets. Des initiatives d’échange (aux niveaux national et européen) pourront se mettre en place pour faciliter l’accès à des réseaux aux jeunes des quartiers populaires sur la base de projets culturels ou des initiatives autour des nouvelles technologies ou des services innovants. Les responsables des associations d’aide à la création d’entreprise dans les quartiers font remarquer que « les jeunes ont surtout envie d’être tirés vers le haut » : le haut n’est pas un passage de la « galère » au monde du travail ouvrier, mais plutôt vers des métiers sociaux, de l’animation socioculturelle, des carrières artistiques, etc. Il est ainsi essentiel de lutter contre la solitude institutionnelle et politique, et contre l’isolement des jeunes des quartiers défavorisés des réseaux relationnels, sociaux et économiques hors quartier. Des exemples montrent qu’un jeune responsable d’une association de quartier accède à des réseaux politiques et institutionnels qui lui permettent de jouer un rôle de médiation, de se familiariser avec les rouages institutionnels, de côtoyer des milieux politiques, de gérer des fonds et, enfin, de construire une position et un capital social qui le placent en rupture avec son destin social de fils ou de fille d’ouvrier ou de chômeur. Analyser les modalités de déploiement de cette « middle class » avec le soutien de l’action publique, son influence sur la vie des quartiers, son rôle dans les dynamiques politiques et sociales à l’œuvre, peut constituer une manière de réenvisager l’univers social des quartiers populaires de l’intérieur, par les frontières sociales qui les traversent et les structurent, et non pas comme monde uniforme, lissé par la misère.

vendredi 28 juillet 2017

Beauté du Mont St Michel

Samedi dernier, j'ai vécu une expérience savoureuse que je ne suis pas près d'oublier : j'ai essayé le vol en ULM. C'était dans les environs du Mont St Michel, et alors que j'étais là-haut, profitant du paysage alentour, j'ai réalisé une fois de plus à quel point notre planète est éblouissante. Et cela m'a rappelé les propos de Thomas Pesquet lorsqu'il est revenu de voyage après six mois passés hors de notre atmosphère. Il a déclaré en interview que lors de ses sorties hors de l'ISS, il a été particulièrement fasciné par la vue sur la Terre. Mais il s'est aussi rendu compte à quel point cette planète est un écosystème émimment fragile. Cette expérience l'a à chaque fois confronté à nos responsabilités humaines. A la base, je me suis dit qu'il faudrait exhorter tous ceux qui nient la réalité du réchauffement climatique à faire un tour sur l'ISS, pour avoir la même épiphanie. Mais ce serait évidemment une perte de temps : si un Trump vivait une aventure comme celle-là, il n'en reviendrait pas plus écologiste qu'à son départ. A tous les coups, il se toquerait de promouvoir le tourisme dans l'espace, juste parce qu'il voudrait y être le premier à construire un hôtel à son nom. Il faut comprendre que quelle que soit l'expérience, le ressenti qu'elle engendre découle fondamentalement de la personne : elle aura donc chaque fois un effet différent. Un homme tel que Pesquet va dans l'ISS pour contribuer à notre futur. Un Trump ne ferait quant à lui le voyage que pour faire parler de lui sur les réseaux sociaux et obtenir de nouveaux followers. Même expérience, ressenti et interprétation très différentes. Voilà pourquoi, devant un changement climatique pourtant manifeste, le Donald se dégage de l'accord de Paris sans être capable de voir plus loin que lui. Soit dit en passant, si vous souhaitez vous aussi profiter des charmes de ce monde, vous devriez vraiment tenter le vol en ULM. D'ailleurs, voici un site qui permet de se faire une idée. Ce n'est pas aussi bien qu'une sortie hors de l'ISS... mais c'est tout de même très sympa à vivre ! Retrouvez toutes les infos sur cette activité de vol en ULM à Mont Saint-Michel en suivant le lien.

mercredi 21 juin 2017

Les migrations et les attentats

 La Première ministre de la Pologne condamne la politique «irresponsable» de l‘UE en matière de migrations, alors que la Pologne manque à ses engagements concernant l’accueil des réfugiés. La vague d'attentats en Europe est une conséquence de la politique migratoire irresponsable de l‘UE, a déclaré la Première ministre de la Pologne Beata Szydlo à la télévision polonaise. «Les personnes qui sont arrivées en Europe ou qui y vivent depuis des générations entières sont livrées à elles-mêmes, n'ont pas de vision quant à leur avenir», a-t-elle indiqué. Pour une nouvelle fois, Mme Szydlo s'est prononcée contre la relocalisation des réfugiés. Selon elle, le gouvernement polonais estime qu'il faut aider ces personnes mais les aider là où elles vivent. Elle a également dénoncé les couloirs humanitaires destinés à procurer une aide médicale aux réfugiés. «Nous serons en mesure d'accorder une assistance médicale sur place à un plus grand nombre de personnes que si ces personnes sont emmenées en Pologne», a affirmé la responsable. En automne 2015, les pays de l'UE ont décidé de reloger sur leur territoire 160.000 réfugiés venus d'Afrique en Grèce et en Italie. Les quotas ont été répartis au prorata de la population des autres pays de l‘UE et selon certains autres facteurs. La Pologne s'est alors engagée à accueillir 7.000 personnes, la République tchèque 1.600, la Hongrie 1.300 et la Slovaquie 900 personnes. En deux ans, la Pologne et la Hongrie n'ont accueilli aucun migrant, la République tchèque en a reçu 12 et la Slovaquie 16. 

mercredi 7 juin 2017

L'Islande et la normalisation

Un sujet a été assez peu abordé lors des récentes primaires, et qui me semble avoir une importance cruciale quant à notre avenir : la vision du passé. Car il est selon moi révélateur du déséquilibre de notre société. Récemment encore, je suis allé à Egilsstaðir pour un incentive, et j'ai eu l'occasion d'en parler longuement avec d'autres personnesentre deux animations. C'est que plusieurs candidats parlent purement et simplement dans l'idée de réécrire les livres d'Histoire donnés par l'école, l'enjeu étant d'en offrir une version idyllique où l'Histoire de France serait un long fleuve tranquille.  Je me doute que le contenu des cours délivrés aux élèves ne mobilise pas les foules, et moi-même je m'en moque éperdument en général. Mais dans ce cas précis, c'est un peu plus important cette fois. Car tout cela illustre un écroulement de la France vers l'extrême-droite. C'est un glissement si insidieux que nous ne le remarquons même plus. La gauche a pour ainsi dire disparu, puisqu'elle propose des mesures de droite lorsqu'elle est au pouvoir. Mais la droite fait de même, car elle a de son côté carrément orientée vers le FN. C'est au point que des politiciens hors FN plaident sans sourciller un révisionnisme historique, est symptomatique. L'on ne peut plus parler de courtiser les voix du Front National, à ce niveau : cela revient à entériner la vue de l'extrême-droite. Ce rayonnement de l'extrême-droite dans les esprits est particulièrement affolante, dont la victoire de Trump n'est qu'un des nombreux signes. Le mouvement s'est inversé : désormais, c'est lorsqu'on condamne cette dérive, on est qualifié de bobo. Et ça, c'est selon moi très mauvais pour la prochaine décennie. Sinon, j'ai été conquis par cet incentive en Islande. Tenez, je vous mets en lien l'agence qui s'en est chargée : ce n'est pas tous les jours qu'on a affaire à une organisation de cette qualité. Pour plus d'informations, allez sur le site de cette agence séminaire en Islande.

mardi 16 mai 2017

Le triomphe du pessimisme

Créditée de 40,5 % des suffrages exprimés par la vague 14 de l’enquête électorale française du Cevipof (dont le terrain a été réalisé du 30 avril au 3 mai 2017 avant le débat télévisé), Marine Le Pen obtient un peu plus de 34 % des suffrages au soir du second tour de la présidentielle, le 7 mai. La victoire écrasante d’Emmanuel Macron ne peut cependant cacher le fait qu’une progression spectaculaire du vote en faveur du Front national s’est opérée depuis 2012, mais aussi depuis 2002 lorsque Jean Marie Le Pen avait obtenu 17,8 % des suffrages exprimés. Cette situation peut s’expliquer sans doute par le contexte particulier de l’élection présidentielle de 2017. Au total, on remarque que 38 % seulement des électeurs déclarent, à la veille du scrutin, vouloir voter pour Emmanuel Macron par adhésion alors que la proportion d’électeurs de Marine Le Pen adhérant à son programme est de 57 %, une proportion certes bien supérieure mais qui laisse tout de même 43 % la choisir par défaut. Au total, l’élection présidentielle de 2017 a produit de nombreuses frustrations et mis en en lumière le décalage entre l’offre et la demande politique. Mais elle recouvre également un nouvel investissement dans le Front national qui absorbe en grande partie la vague populiste et souverainiste qui déferle sur la France depuis 2012. La présidente du FN entend faire de cette dynamique l’axe autour duquel elle cherche à organiser l’opposition. Le niveau électoral atteint par Marine Le Pen, outre le fait qu’il va mettre en cause le scrutin uninominal pour les élections législatives, qui ne permettront pas au FN de prolonger ce succès à l’Assemblée nationale, montre que sa base électorale s’est singulièrement élargie et ne correspond plus à la seule classe ouvrière ou aux petits commerçants. Le vote de classe s’est érodé pour laisser la place à un vote de classement. L’augmentation du vote en faveur du candidat du Front national a été multipliée en moyenne par un peu plus de deux entre le second tour de la présidentielle de 2002 et celle de 2017. Cette évolution moyenne doit être cependant discriminée par catégorie socioprofessionnelle. La comparaison peut être faite avec les résultats du panel électoral du Cevipof mené en 2002. On voit que les niveaux de départ ne sont pas les mêmes puisque Jean Marie Le Pen avait obtenu environ 11 % des suffrages exprimés chez les cadres contre 24 % chez les ouvriers. Si sa fille double son score chez les ouvriers, phénomène de croissance largement observé par les analystes depuis des années, elle arrive presque à le tripler chez les cadres et à le quadrupler chez les petits indépendants (agriculteurs sur petites et moyennes exploitations, artisans, petits commerçants). Elle fait également plus que le doubler chez les grands indépendants (chefs d’entreprises de 10 salariés et plus, professions libérales, agriculteurs sur grandes exploitations). 

vendredi 14 avril 2017

Les PME, le levier de croissance de la grande distribution

  Les TPE et PME contribuent à près de 40 % de la croissance des grandes et moyennes surfaces (GMS). C’est l’un des enseignements du premier Observatoire PME-grande distribution1, révélé en décembre 2016 par la Fédération des entreprises et entrepreneurs de France (FEEF), fournisseurs de la distribution, et la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), représentant, elle, les grandes enseignes.   Leurs atouts ? « L’empreinte locale et/ou régionale » pour les TPE et le fait que « les PME peuvent couvrir l’ensemble des magasins d’une enseigne MDD nationale », note l’Observatoire. Outre cette forme de complémentarité, elles sont aussi « bien présentes » sur le premium, qui tire la croissance (voir le dernier graphique ci-dessous), et « innovent et permettent d’attirer du trafic et d’attirer des shoppers friands de marques locales et de différenciation ».   « Les marques PME tirent l’essentiel de la croissance des GMS, observe de son côté Dominique Amirault, président de la FEEF. C’est lié à une relation client très collaborative, pas conflictuelle ». Autrement dit, la capacité des petites et moyennes entreprises à dialoguer avec les grandes surfaces sur l’offre à proposer aux consommateurs. Et si la collaboration est un atout, la « différenciation » des produits en est, selon lui, un autre.   Mais en dépit de leurs atouts, les PME ne parviennent pas toujours à s’imposer face à d’autres types de structures, dans un contexte très concurrentiel. « S’agissant des marques de distributeurs (MDD), les fournisseurs PME ont un peu baissé. Happées par la guerre des prix, elles se sont mises aussi à faire appel à des grands groupes, ce qu’elles ne faisaient pas avant », relate Dominique Amirault.   Bonne nouvelle cependant : il existe un levier que les PME peuvent activer pour revenir dans la course. « Ce qui progresse en revanche, c’est le bio, le sociétal. C’est là qu’est l’avenir de la MDD », estime le président. C’est donc là que les PME ont une carte à jouer pour se démarquer.   Autre enjeu : faire entrer la RSE dans les négociations. Une seconde thématique que peuvent exploiter les PME pour se différencier. D’autant que le mouvement déjà amorcé: « Nous sommes en train de passer des accords avec des enseignes », indique Dominique Amirault. Pour que la RSE soit d’égale importance pour tous, au bénéfice des consommateurs.   

mercredi 12 avril 2017

Londres insolite

Un truc que j'adore : prendre des vacances en plein milieu de l'année, alors que tout le monde travaille. Je me sens encore plus privilégié dans ces moments-là. Tout récemment, j'ai effectué un voyage insolite à Londres avec ma femme. C'est plutôt curieux. Il n'y a encore pas si longtemps, ma femme et moi bourlinguions par nos propres moyens. Le fait que des gens puisse préférer voyager en groupe nous révulsait. Nous ne sommes pas particulièrement des ours. Néanmoins, nous avons fait le choix de voyager de notre côté après avoir fait l'expérience d'un voyage avec des amis. Je crois que nous nous sommes éloignés dans la foulée. Nous les fréquentions pourtant ces gens depuis des années, mais le fait de vivre avec 24h/24 pour découvrir leurs défauts. Nous avons entrevu leur côté obsédé et voyaient leurs vacances de manière très militaire : réveil au petit matin, programme de malade, pas une seconde pour prendre son temps. Si vous me connaissez, vous savez combien c'est à l'inverse de ma façon de penser. Autant vous dire que j'ai eu beaucoup de mal durant cette semaine-là et j'ai rêvé plus d'une fois de mettre du Xanax dans leur café. Et pourtant, au final, nous avons cédé au charme des voyages organisés. Bizarrement, il est apparu qu'il était plus facile de voyager avec des individus qui nous étaient étrangers. On peut très bien rester dans son coin sans parler à personne ; les enjeux sont beaucoup moins grands. C'est la liberté de choisir qui nous attire avec le voyage , en fin de compte. Libre à chacun de faire toutes les visites au sein du groupe ou le faire à deux. Et vous pouvez me croire, ça change tout. Voilà l'agence qui a organisé ce voyage. J'ai été séduit par l'organisation. Retrouvez plus de renseignements sur l'organisateur du voyage insolite.

mardi 14 mars 2017

Le retard des entreprises françaises dans les TIC

Oups! Alors que, dans les pays leaders, 95% des entreprises ont un site web et que, dans l’UE 28 (incluant des pays comme la Roumanie ou la Grèce, rappelons-le), cette présence concerne les 3/4 des entreprises, en France… cette proportion descend aux 2/3 seulement. Mais d’autres chiffres sont plus préoccupants. Par exemple, la moitié seulement des salariés français utilise régulièrement Internet, quand cette proportion est de 71% dans les pays leaders. On remarquera toutefois qu’elle n’est que de 49% dans l’UE 28, signe que l’Union Européenne est loin de la frontière technologique représentée par les pays leaders. Enfin, la France est très en retard sur les pays leaders et sur l’Union dans son ensemble pour la présence des entreprises sur les réseaux sociaux ou sur l’usage du cloud dans le stockage des données. La part des TIC dans la valeur ajoutée. Par rapport à l’Allemagne (qui n’est pas le pays le plus avancé sur le sujet), la France accuse un retard substantiel dans la part du PIB dépendant des TIC. On notera que ce retard concerne particulièrement les « industries des TIC », c’est-à-dire la fabrication de matériels. Sur ce point, la France est talonnée par l’Italie et ne tient manifestement pas la place qui lui est dévolue. Concrètement donc, alors que l’idée d’une « taxe sur les robots » progresse, les statistiques montrent clairement que la France peine à robotiser, à digitaliser, à numériser, son activité traditionnelle. Ce retard est inquiétant, parce qu’il n’annonce rien d’optimiste sur notre capacité à coller à la frontière technologique ouverte par d’autres pays…

mercredi 18 janvier 2017

La Chine à l'assaut de l'espace

Depuis le début de leur histoire, la hiérarchie entre ces trois puissances spatiales ne s’est pas modifiée et la Chine appartient désormais au premier groupe des pays lanceurs, seulement précédée par la Russie et l’Europe mais dépassant d’un point les États-Unis. L’Inde subit toujours les limites imposées par les retards dans le développement du GSLV indigène pour les missions de télécommunications et, par ailleurs, on constate une diminution du nombre des lancements de satellites d’observation car les capacités en orbite sont désormais significatives. Le tassement relatif qui se manifeste depuis 2010 devrait cesser en 2012, sinon 2013. Quant au Brésil, il est aussi en période de latence. 2012 devrait donner lieu à une reprise de l’activité avec le tir du satellite sino-brésilien CBERS-3 et un tir d’essai du VLS. En 2011, la Chine, la première à avoir maîtrisé une capacité autonome de lancement – 10 ans avant l’Inde3 –, maintient largement son avance. Utilisant trois bases spatiales historiques, les différents modèles de ses lanceurs Longue Marche ont assuré près de 150 lancements sur orbite basse et sur orbite géostationnaire. Elle a mis sur orbite principalement des satellites nationaux mais agit aussi pour le compte de clients étrangers, historiquement nord-américains, et européens, puis africains et latino-américains. Ses compétences spatiales couvrent une gamme complète de missions démontrant des degrés de complexité divers (science, exploration, observation, télécommunications, navigation). Enfin, depuis 2003, la Chine possède la capacité d’envoyer un homme dans l’espace de façon autonome. Devenue la troisième puissance avec la Russie et les États-Unis à posséder cette rare compétence, la Chine profite aussi indirectement de la fin du programme de la Navette spatiale américaine même si les technologies utilisées sont encore relativement sommaires et en phase d’expérimentation. Le lancement, en juillet puis en septembre 2011, des premiers éléments de sa future station spatiale a représenté une nouvelle étape et continue à servir l’image tant nationale qu’internationale de la Chine qui affiche ainsi ses compétences en parallèle des réalisations de la station spatiale internationale dont elle n’est pas partenaire. Largement tenu à l’écart des échanges technologiques4, le pays a développé de façon autonome ses filières nationales5. Son souci d’être présent sur la totalité de la gamme des applications mais aussi de la recherche scientifique et de l’exploration, dont des missions lunaires, est la preuve de l’importance de ses ambitions comme de la maturité de son outil industriel et de recherche. Le développement d’un quatrième site en construction à Hainan confirme ses nouvelles orientations désormais de plus en plus tournées vers une intégration internationale et une lisibilité accrue. Source: Fouga Magister.

mardi 3 janvier 2017

Des entreprises plus riches que des pays

L’année dernière, les plus grandes sociétés du monde ont augmenté leur richesse par rapport aux États mondiaux, ce qui illustre la montée en puissance des entreprises multinationales. Avec ses 90 mds USD, Bill Gates devient l'homme le plus riche de la planète L'organisme de bienfaisance Global Justice Now, qui lutte contre la pauvreté mondiale, affirme que les entreprises multinationales multiplient de plus en plus leurs revenues alors que les économies émergentes luttent pour survivre. Une étude réalisée par l'organisme de bienfaisance a révélé que le nombre d'entreprises dans le top 100 des entités économiques a augmenté en 2015, passant à 69 contre 63 en 2014. Alors que de nombreuses économies de marché émergentes ont eu du mal à se développer ces deux dernières années, principalement en raison du ralentissement de la Chine, la majorité des multinationales ont augmenté leurs profits. Le capitalisme de surveillance, nouveau modèle inventé par Google L'organisme londonien a déclaré que les dix les plus grandes sociétés du monde, y compris Walmart, Apple et Shell, faisaient plus d'argent que la plupart des pays du monde combinés. Global Justice Now accuse d'ailleurs les gouvernements d’avoir cédé aux pressions des entreprises multinationales pour promouvoir un régime fiscal favorable aux entreprises et qui néglige les besoins des citoyens ordinaires. La valeur des dix sociétés les plus grandes a été enregistré au niveau de 285 billions de dollars milles milliards dollars (254 billions d'euros), en battant le chiffre de 280 billions de dollars (249 billions d'euros) qui représente la richesse totale de 180 pays du monde. "La richesse colossale et la puissance des entreprises est au cœur d'un grand nombre de problèmes mondiaux, comme l'inégalité et les changements climatiques", a déclaré Nick Dearden, directeur de l'organisme londonien. "La course aux profits à court terme semble éclipser les droits fondamentaux de millions de gens sur la planète. Ces chiffres montrent que le problème ne fait que s’aggraver chaque jour », a-t-il ajouté.

Une certaine malfaisance de la richesse

Plus malfaisant que l'orgueil inspiré par la richesse, est celui qu'inspire le pouvoir, et par pouvoir j'entends ici toute puissance qu'un homme a sur un autre homme, qu'elle soit étendue ou bornée. Je ne vois aucun moyen d'éviter qu'il y ait dans le monde des hommes inégalement puissants. Tout organisme suppose une hiérarchie des forces. Nous ne sortirons jamais de là. Mais je crains que, si le goût du pouvoir est très répandu, l'esprit du pouvoir ne soit presque introuvable. À force de le mal comprendre et d'en mésuser, ceux qui détiennent une parcelle quelconque de l'autorité en arrivent presque partout à la compromettre. Le secret de l'ascendant moral appartient à ceux qui commandent avec simplicité. Ils adoucissent par l'esprit la dureté du fait. Leur pouvoir n'est ni dans le galon, ni dans le titre, ni dans les mesures disciplinaires. Ils ne se servent ni de la férule, ni des menaces et pourtant ils obtiennent tout: pourquoi? Parce que chacun sent qu'ils sont eux-mêmes prêts à tout. Ce qui confère à un homme le droit de demander à un autre homme le sacrifice de son temps, de son argent, de ses passions et même de sa vie, c'est que non seulement il est lui-même résolu à tous ces sacrifices, mais qu'il les a faits d'avance intérieurement. Dans l'ordre que donne un homme animé de cet esprit il y a je ne sais quelle puissance qui se communique à celui qui doit obéir à l'aide et faire son devoir. Dans tous les domaines de l'activité humaine, il y a des chefs qui inspirent, soutiennent, électrisent leurs soldats: sous leur direction, une troupe fait des prodiges. On se sent capable avec eux de tous les efforts, prêt à passer par le feu, selon l'expression populaire, et c'est avec enthousiasme qu'on y passerait.