vendredi 22 février 2013
Lutter contre la peur en avion
Beaucoup de personnes ont peur en avion car elles ne conçoivent pas comment un aéronef de divers centaines de tonnes peut s’envoler en l’air sans tomber. Il est intéressant de citer divers règles aérodynamiques afin de vous enseigner comment s’envole un aéronef. La première règle aérodynamique est la portance. En conséquences la portance est une caractéristique simple, que l’on observe aussi sur l’aéronef que chez les oiseaux. Au fur et à mesure que l’avion accroit sa vitesse, l’air défiler sur, et sous l’aile. L’air qui circule au dessus de l’aile est plus rapide que l’air qui circule sous celle-ci, générant en conséquence un effet de portance. La caractéristique est que l’aéroplane est alors avalé vers le ciel. L’air circule plus rapidement sur l’aile grâce à son allure bombée. L’aérodynamique qui entraine l’aéronef vers le haut, se contrebalance à la masse de l’aéronef qui le tire vers la terre ferme. Ainsi plus l’accélération est intense – plus exactement plus la variation de rapidité est grande, plus la portance est importante, tirant l’avion dans les cieux. Les turbines sont en conséquence considérables, puisque ce sont les turbines qui permettent de faire aller l’aéroplane et de générer cette loi de sustentation. Un second facteur de peur ordinaire est celle de supposer que si les turbines tombent en panne, l’aéroplane chutera vers la terre. Il s’agit d’une éventualité plutôt exceptionnelle, mais si l’avion ne fonctionne qu’avec un turbine, par exemple à cause d’un feu, le moteur sera éteint par le capitaine, et l’avion maintiendra sa route avec une seule turbine, qui est largement suffisant pour poursuivre le vol. Dans l’occurrence encore plus extraordinaire dans laquelle les deux moteurs font défaut, l’avion, grâce à son design et au phénomène de portance, plannera pendant 20mn à peu près sur un parcours de deux cent kilomètres, deux cent cinquante kilomètres, ce qui est abondamment suffisant pour sélectionner un lieu pour atterrir. Sur les gros avions qui ont de 4 turbines, il est insolite que tous les moteurs tombent en panne au même moment. Finalement, les ailes. Divers personnes se tourmentent de remarquer que les ailes s’incurver, souvent dans le cas de trous d’air. Les ailes sont produites pour se cintrer. Pour en savoir plus : peur en avion.
mercredi 6 février 2013
Séminaire découverte à Noirmoutier
Séminaire découverte à Noirmoutier. Ce simple intitulé a suffit à me faire chavirer tant j’adore ce petit coin de paradis qui me rappelle ma jeunesse et me projette encore en adulte vers le rêve d’une vie simple et douce, régulée par le vent. Le cerf-volant vendéen. La Vendée retient son île par deux fils : le fameux « gois » submersible et un pont, qui en aura fait couler de l’encre sur ce bout de terre tout couleur... Un tapis d’or blanc (le sel), des dunes, des bois d'arbousiers et de pins, des villages de maisons basses, blanchies à la chaux, tracent le contour de Noirmout. Les toits de tuiles, volets bleus, les mimosas et les roses trémières terminent le décor d’une touche impressionniste. On peut alors y voir la mer dans les yeux de Romy Schneider et la plage, par la lanterne lumineuse de Claude Sautet. Il y tourne César et Rosalie du côté du Vieil, l'un des villages les plus pittoresques de l’île. Pour son autre film, Garçon !, il offre à Yves Montand la plage des Sableaux pour y installer son club de plage du bonheur. On trouve près d’ici La Fleur de Sel. L’hôtel (et le restaurant) marie murs blancs vendéens et genre marin, un classique de l’île, au milieu d`un grand jardin. Il n’est pas très loin de la chic plage des Dames, engoncée au bout du bois de la Chaize, et de ses villas colorées. A côté du club de voile, l’ironique Plage de Jules est une belle table pour déjeuner les pieds dans le sable. En revenant vers « la ville », les adresses déclinent une palette charmante et légère. Sur le chenal, toutes les générations démarrent au Café Noir. Noir aussi le Vélo, qui résume dans son nom (Le Vélo Noir donc) et dans l’assiette (du thon rouge, des sardines, des herbes et des choses confites) la personnalité de l’île. Un Bleu Tomate pour poursuivre la bohème dans un restaurant-tonnelle, qui s’harmoniserait bien avec La Maison de Perle, une maison de poupée avec un petit jardin, un banc de pierre, une brouette et de mignonnes chambres d’hôtes recluses dans une ruelle pas très loin du château. Site de l’agence qui a organisé notre séminaire à Noirmoutier : Séminaires Entreprises
Croc diving
Le truc à la mode en Australie... plonger dans un aquarium avec un crocodile géant. Heureusement pour le baigneur, il est dans une bulle de verre...
Quand on assassine en Tunisie
Quand on assassine en Tunisie. Le printemps arabe sème le trouble là où il passe. Même si cela parait violent de prime abord, il faut se convaincre qu’à long terme, c’est le gage de la liberté qui est en jeu. Cette fois c’est l’assassinat de Chkri Belaid qui fait couler le sang et l’ancre. L’émotion est très grande en Tunisie comme à Paris. Bien connu des Tunisiens, avec sa casquette vissée sur sa tête et sa grosse moustache, Chokri Belaïd, 47 ans, était le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, allié au Front populaire (qui réunit plusieurs formations de gauche). Fortement ancré dans le processus démocratique, tous les regards se portent sur le parti islamiste au pouvoir, même si ce dernier condamne l’attentat. L'assassinat de Chokri Belaïd n'a pas été revendiqué. Mais partisans et sympathisants de l'opposition dénoncent déjà à l'unisson le "premier assassinat politique" en Tunisie depuis la chute de l'ancien dirigeant Zine El-Abidine Ben Ali en janvier 2011 et affirment : "On a assassiné un démocrate". Tous les regards se portent en particulier contre le parti islamiste au pouvoir, Ennahda, ouvertement accusé par la famille d'être responsable du meurtre de l'opposant. La veille encore de son assassinat, mardi 5 février, il dénonçait sur un plateau de télévision "la stratégie méthodique d'explosion de violence à chaque crise au sein du Mouvement Ennahda". Quelques jours plus tôt, il avait également accusé les"milices" du parti, les Ligues de protection de la révolution (LPR) maintes fois soupçonnées de violences, d'être à l'origine de plusieurs agressions contre les rassemblements organisés par des partis d'opposition. Il avait, enfin, été très actif lors des manifestations de Siliana, en novembre, violemment réprimées. Le chef du gouvernement tunisien Hamadi Jebali, issu du parti islamiste Ennahda, a réagi en dénonçant "un acte criminel, un acte de terrorisme pas seulement contre Belaïd, mais contre toute la Tunisie". "Le peuple tunisien n'est pas habitué à ce genre de choses, c'est un tournant grave, a-t-il déclaré sur la radio Mosaïque FM. Notre devoir à tous, en tant que gouvernement, en tant que peuple c'est de faire preuve de sagesse et de ne pas tomber dans le piège du criminel qui vise à plonger le pays dans le désordre". La jeunesse de la démocratie est compliquée à gérée, mais nul doute qu’avec le temps, elle vaincra. A lire également dans Le Monde.
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