vendredi 1 février 2019

Des vikings sur le Mississippi

En réalité, aucun navire viking n’a jamais été découvert à Memphis. Tout est donc évidemment faux dans ce récit : la prétendue photo du navire est en fait celle d’un autre vaisseau découvert au Danemark et celle de l’épée censée avoir été découverte sur le site a été trouvée en Ecosse. Quant au « professeur James Milbury », présenté par le site satirique américain comme le directeur de l’équipe à l’origine de cette découverte, il s’agit en réalité de Nicolò Marchetti, un enseignant-chercheur italien. Et ainsi de suite. En réalité, les deux seuls probables sites vikings connus à ce jour se situent sur l’île canadienne de Terre-Neuve : l’un à l’Anse aux Meadows, au nord, l’autre au sud-ouest. Rien ne prouve donc que les Vikings seraient descendus jusqu’aux alentours de Memphis, au cœur des actuels Etats-Unis, comme l’a écrit Michel Onfray. Vous voulez apprendre à vérifier l’information en ligne ? Lisez nos conseils pour éviter les fausses informations.  Un lieu d’abord physique - la place du village ou la Bourse - puis de nos jours un réseau de communications, Internet. L’alternative ne pourrait être qu’un système où chacun serait contraint à offrir et à accepter certaines choses. Mais qui en déciderait et comment ? Celui qui exercerait cette contrainte « ferait la loi »au sens propre, mais en s’opposant au marché. Trois erreurs donc dans une seule phrase : le libéralisme ne se réduit pas au marché, le marché ne peut pas « faire la loi », le marché n’a nul besoin d’être imposé. La seule chose que les États peuvent faire, c’est l’empêcher de fonctionner. La condamnation lancée par Onfray n’est qu’un cliché journalistique vide de sens indigne d’un véritable philosophe, même s’il met un point d’honneur à ignorer l’économie. En 2004, dans un excellent ouvrage, le regretté Raymond Boudon expliquait Pourquoi les intellectuels n’aiment pas le libéralisme. Aux raisons qu’il identifiait, il faudrait à mon avis ajouter ceci : tous les intellectuels ont une idée bien arrêtée de ce que devrait et ne devrait pas être la société, et pensent que leur conception est la seule acceptable. Leurs idées devraient donc être imposées contre toutes les autres par un pouvoir éclairé réputé bienveillant, ce qui est justement l’interdit fondateur du libéralisme. Vous aimez cet article ?  Michel Onfray n'a que peu goûté de voir Emmanuel Macron pris en photo le 30 septembre à Saint-Martin entouré de deux jeunes, dont un ex-braqueur. Plus que la simple prise de clichés, c'est le contenu de la pellicule qui a fait polémique. Dans l'une des photos, on voit le Président enlacer un «beau black», comme le qualifie Michel Onfray. Dans une autre, ce même individu fixe l'objectif tout en levant son majeur. Un doigt d'honneur qui a inspiré une lettre au philosophe, qui tout au long de son œuvre file une métaphore sexuelle qui aboutit au «fist-fucking» du peuple français. Ou comme l'explique Michel Onfray «La main, puis tout le bras dans le cul». «Quoi qu'il en soit de ce fondement et de son propriétaire, c'est proprement manquer de doigté envers la République que de se laisser mettre de la sorte en arborant ce sourire radieux qui témoigne de ton contentement. L’ancien directeur de la DGSI n’est-il pas un gage d’efficacité dans la lutte contre le terrorisme ? Le tandem Castaner - Nunez est l’absurde illustration de ce déni dont nous parlions. L’ancien directeur de la DGSI luttera contre l’islamisme hard tandis que Castaner pratiquera des accommodements déraisonnables avec l’islamisme soft. Gouverner ainsi, c’est refuser de voir que le terrorisme islamiste et l’entrisme islamiste sont deux volets d’une même stratégie. Dans le meilleur des cas, les actions des deux ministres s’annuleront l’une l’autre. Dans le pire des cas, ce « en même temps » sécuritaire sera générateur de catastrophes. Une « préférence islamique » a conquis progressivement toutes les sphères du pouvoir. Votre ouvrage Le Grand abandon, les élites françaises et l’islamisme met en cause la politique d’immigration. Pensez-vous que les attentats de janvier (Charlie, Hyper casher) et novembre 2015 (Bataclan, Stade de France) ne se seraient pas produits sans quarante ans d’immigration massive ? Le Grand abandon part d’une question simple : comment l’islamisme a-t-il pu générer autant d’idiots utiles en France ?  Pourquoi vous couvrez pas? Nicolas Grégoire choisit donc l’autopublication. Le 3 avril, il lance «Fictif(s)» sur Twitter. Il est retweeté 346 fois. Lorsqu’il m’en parle, il dit qu’il a été «agréablement surpris» par le succès du papier. Il a aussi aimé qu’on lui dise qu’il écrivait bien. «Parce que ça fait longtemps que je le sais moi. Et qu’en fait j’ai toujours écrit de la merde. Le seul truc de bien que j’ai écrit c’était des lettres d’amour aux femmes que j’aime et de la poésie quand j’étais triste. Je n’avais jamais rien sorti d’intéressant», confie-t-il. Mediapart mentionne finalement le papier de Nicolas Grégoire dans sa rubrique lien. Il critique la manoeuvre, pensant à un plagiat, avant de reconnaître sur Twitter qu’il s’est «un peu enflammé». Ok, je me suis un peu enflammé sur le "lien" de Mediapart, maquillé en article de la rédaction de Mediapart.  Jade (18 ans), leur fille aînée, est aujourd’hui en prépa à Paris ; Léane (14 ans), collégienne à Forcalquier. Une réussite qui n’a pas été portée par un long fleuve tranquille. Troisième et dernier fils d’un ancien militaire, Castaner a tenu tête à un père violent avec lequel il finira par se réconcilier avant sa mort, il y a trois ans. Mais à 18 ans, le fils se rebelle, plaque ses études et quitte le foyer familial. S’ensuivent deux années à «zoner» à Marseille, à fréquenter des gens «pas recommandables», à jouer au poker, à gagner de l’argent facile… C’est Hélène, son amour du lycée de Manosque, qui finit par le remettre sur de bons rails. A 20 ans, il passe son bac en candidat libre et l’obtient au rattrapage, à cause du 1 en maths ! Il nous annonce qu'il va être candidat et donc il veut faire parler de lui une nouvelle fois», a-t-il ironisé. «Les forces de l'argent». Voilà une marotte de François Bayrou. Quand il s'attaque à un responsable politique, le président du MoDem aime utiliser cet argument. En septembre dernier, il présentait Emmanuel Macron comme le candidat «des forces de l'argent». «On a déjà essayé en 2007 avec Nicolas Sarkozy, et ça n'a pas très bien marché. On a essayé en 2012 avec Dominique Strauss-Kahn… Et ce sont les mêmes forces qui veulent réussir avec Macron ce qu'elles ont raté avec Strauss-Kahn», disait-il. Dans Abus de pouvoir, son pamphlet anti-sarkozyste paru en 2009, Bayrou dénonçait «un modèle de société fondé sur l'inégalité». Sarkozy, en défenseur d'une «idéologie de l'argent», disait-il, veut donner «l'avantage aux avantagés».